Louis Gallois, le chevalier blanc ?

Publié le par sans intéret

Curieuse unanimité autour de l'ancien président de la SNCF - futur président d'EADS. Tous saluent son intégrité, son sens du dialogue social et son redressement de la SNCF.

Sans parler de son intégrité ou de son aptitude à donner des primes, je le connais plus comme étant celui qui a refourgué toutes les lignes déficitaires et sous-équipées aux Conseils Régionaux (mettant ceux ci à genoux et redressant ses propres comptes du même coup) et celui qui a anéanti ce qui restait du fret ferroviaire, offrant ainsi les semi-remorques comme alternative aux camions.

Qu'un salarié d'EADS se réjouisse, je le comprends, je suis juste un peu dubitatif en tant que contribuable. si j'ai 5mn je creuserai la question, j'ai peut etre des idées recues.

Publié dans Economie

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B
monsieur fillon peut il nous parler aussi bien des régimes très très spéciaux de sparlementaires? avantages  , salaires, avantages en nature? merci bcq
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S
<br /> <br /> <br /> <br /> Je me permets de copier à ce sujet un article toruvé sur "sauvegarde-retraites.org. Je précise que je ne connais pas la "couleur" de ce site, ni ne suis adepte de PdV, mais le texte me parait correctement argumenté et documenté<br />  <br /> Philippe de Villiers réclame l'alignement du régime de retraite des parlementaires sur celui du régime général<br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le projet de loi, déposé le 27 janvier par le Président du Mouvement pour la France, risque de faire grincer des dents les parlementaires dont le régime est calqué, en grande partie sur le régime public avec notamment 37,5 ans de cotisations.En ce qui concerne les députés, c'en serait fini de leurs menus avantages. Terminée la double cotisation pendant les quinze premières années de mandat qui leur permet d'empocher la jolie somme de 1 500 euros mensuels, après 5 ans seulement et d'aller ainsi crescendo jusqu'à un plafond de 6 000 euros pour 22,5 ans d'activité. Liquidé l'abondement de l'Etat, via une subvention inscrite au budget de l'Assemblée. Exit la possibilité de prendre sa retraite à 55 ans. La mesure préconisée a véritablement bien peu de chance de recueillir leurs suffrages.Et les sénateurs n'ont pas plus envie qu'on touche à leur grisbi : avec un mandat de neuf ans, ils perçoivent la rondelette somme de 2 800 euros. Cette somme se monte à 5 900 euros, au bout de trois mandats. Ils peuvent partir encore plus tôt, l'ouverture du droit à pension étant fixé à 53 ans, bénéficient d'une vraie retraite par capitalisation et leur caisse de retraite est dotée de véritables réserves qui sont évaluées à 500 millions d'euros. Alors, vous comprenez,…Pour s'excuser du peu, le parlementaire gêné explique qu'il ne bénéficie ni d'indemnités de licenciement, ni d'indemnités de chômage. Il omet simplement le fait que lorsqu'il est remercié, il a droit à une prime de consolation qui est égale à six fois l'indemnité parlementaire de base. De quoi voir venir, tout de même!Ceci pour expliquer que Sauvegarde Retraites pense que le projet de loi de Philippe de Villiers a bien peu de chances de passer. Quel parlementaire serait assez fou pour vouloir tuer la poule aux oeufs d'or?<br /> <br /> <br />